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La Mère de l'Homme

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  • La Mère de l'Homme

    Certes, La Femme est la mère de l’homme …
    L’homme et la femme sont égaux face à Dieu.
    L’homme et la femme se complètent merveilleusement …
    Dieu nous a fait « Don de La Vie » et Ce Souffle Divin nous anime, faisant résonner en nous de bien belles espérances …

    La conception Daheshiste met en évidence la responsabilité personnelle « de l’être » face à Dieu.
    Par conséqent, les droits et les devoirs, des hommes ou des femmes sont identiques. Les rapports de force s'avèrent vains, nulle supériorité d’un sexe par rapport à l’autre, nulle adversité …

    Selon moi, il existe bien au contraire, un champ infini de complémentarités, une opportunité d’élévation spirituelle pour chacun, un trésor de bienfaits lorsque ce rapport homme/femme est placé sous le signe du Respect, dans son acception la plus large.

    Le Daheshisme condamne l’oppression d’une personne sur une autre. L’homme et la femme existent donc dans un rapport de parfaite égalité même si, nous pouvons aisément constater que certaines qualités, ou des particularités, sont inhérentes à la nature de chacun.

    Les être humains sans distinction de sexe sont des êtres Libres et Responsables. Responsables de leurs choix, de leurs actions, de leurs pensées.
    Le devoir de probité s’applique indifféremment à tous, sans exception.

    De nos jours, l’asservissement des femmes s’illustre malheureusement trop souvent dans de nombreuses coutumes injustifiées. De fallacieux prétextes religieux sont habilement utilisés pour légitimer la manipulation de certains hommes désireux d’asseoir leur pouvoir... Un pouvoir fort illusoire ...

    De par ce propos, je déplore avec une profonde tristesse, empreinte de compassion le statut de certaines femmes … Pour cette raison, je voulais simplement préciser que, selon l’optique Daheshiste, la servitude de la femme n’est en aucun cas le fruit de la volonté divine … mais de la volonté humaine.

    Je me permettrais de reprendre un texte écrit par le Docteur Dahesh dans son livre « Les Mémoires D’un Dinar » dans lequel, le Dinar poursuivant sa route à travers le monde nous livre d’intéressantes réflexions.

    A ce stade de l’histoire, Le Dinar se trouve en Inde. Il va faire « la rencontre » d’une très jeune femme déjà veuve. Cette jeune femme en proie à un profond désarroi est la fille d’un Duc Anglais. Sur les conseils des médecins, le Duc décide d’entrependre un lointain voyage avec sa fille ... le dépaysement étant supposé être le meilleur des remèdes aux meurtrissures de son cœur.
    Nous retrouvons donc les protagonistes chez le Vice-Roi des Indes. Le Dinar nous livre alors ses commentaires au sujet d'une scène dont il va être le témoin.

    Sandrine



    « Les Mémoires D’un Dinar » - Docteur Dahesh (1942- Editions “An-Nisr Al Mohallek” – Beyrouth (Liban))

    Paragraphe 45 – Ironie du Destin Insolent et moqueur


    … « Je ne concevais point, que les évènements se précipiteraient avec cette étrange rapidité. Je n’aurais point songé, que la femme est à ce point oublieuse, et qu’elle s’abandonne à son penchant à la première occasion où l’entraîne son cœur. Je ne puis personnellement formuler un jugement sur les femmes, en m’appuyant sur la conduite de l’une d’entre elles. La femme, autant que l’homme a des aspirations, des droits, des devoirs ; peut-être est-elle plus impressionnable.

    S’il existe des femmes perfides et légères, il se trouve également des hommes qui les surpassent en ruse et félonie. La loyauté, la vertu, peuvent être également l’apanage des deux sexes, et si nous devions les analyser, et comparer leurs qualités réciproques, nous devrions affirmer, qu’ils se valent, et que la femme parachève l’homme. Telle est l’œuvre du Ciel, telle est la volonté du Tout-Puissant.

    Quant à la croyance ridicule, qui prétend que la femme est plus faible que l’homme, lorsqu’il s’agit pour elle d’arriver à ses fins, je me ris d’une telle ineptie. L’expérience de tous les temps prouve, que le caractère de l’homme, dans maintes circonstances, est plus faible que celui de la femme, et si nous sommes parfois témoins d’un cas particulier, il ne faut certes pas en profiter pour attaquer l’un ou l’autre sexe. Mais l’épisode de la fille du duc m’a surpris et embarrassé ; elle m’a fait avouer très spontanément, que la femme oublie.

    Cette jeune personne arrivait aux Indes, pour y chercher la guérison, car la perte de son cher fiancé l’avait profondément atteinte. Mais à peine avait-elle mis le pied dans la ville de Simla, à peine ses yeux s’étaient-ils posés sur mon propriétaire Hudson, qu’elle était de nouveau conquise par l’amour. Elle oublia Gilbert, elle m’oublia, moi Dinar, qu’elle avait déposé de ses mains sur la poitrine de Gilbert, au jour des adieux. Oui, tel est le destin ironique et railleur. »...
    Last edited by Sandrine; 09-20-2006, 01:23 AM.
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